HISTOIRE DU PANAMA
Un patrimoine de plus de 4.000 ans




Au XVIIème siècle, face à l’engouement mondial et à une forte croissance de la demande, les exportations se multiplient. Au milieu du XIXème siècle, dans la province d’Azuay qui souffre d’une crise très importante, on impose le travail de la paille pour relancer l’économie de la zone.
Pour la première fois, en 1855, à l’occasion de l’Exposition Universelle de Paris, le chapeau de paille est présenté en France avec une collection qui impressionne les européens par la finesse du tissu.
Pendant la construction du canal de Panama, le président Roosevelt et des ouvriers du monde entier acquièrent les chapeaux pour se protéger du soleil. À cette époque Panama sert de vitrine commerciale à l’Amérique du Sud et le monde baptise ce chapeau de paille comme « chapeau de panama », ne distinguant pas le port intermédiaire du lieu d’origine.




La haute couture et la bijouterie, « la Belle Epoque” inaugure l’apogée du panama notant sa beauté et sa qualité.
L’élégance de ce bijou artisanal s’impose dans les capitales européennes.
Aux Etats Unis, Hollywood immortalise par la suite, le chapeau équatorien. Les modèles Stetson, Borsalino et Planter deviennent alors très célèbres.
Dans les années 60 commence l’époque du « sans-chapeau », les costumes libéraux et les imitations font décliner la demande.
De nos jours, les maîtres de ce tissu sont devenus rares. Aujourd’hui, le chapeau «de paja toquilla » ou « panamá » est une pièce de collection, un véritable bijou universel, déclaré en 2012 par l’UNESCO comme Patrimoine Immatériel de l’Humanité.
Texte: Javier Ramos.
